Donc, de un, je parle d’aujourd’hui, et de deux, je parle des très jeunes enfants. Dans l’article, il est question des »happy meal » qui s’adressent au plus jeunes, ceux qui ont l’âge auquel les bonnes habitudes se prennent.
C’est vrai que c’est une concurrence déloyale. Je ne pourrais être plus d’accord. Et, est-ce qu’il y en a à qui ça tente de cuisiner tous les soirs? Je suis la première à dire non.
En même temps, c’est aussi vrai que les agriculteurs locaux peinent à survivre.
Il y a quand même des alternatives plus santé.
Il existe un recette archi-rapide et simple de pizza, à base de pesto et légumes de votre choix, sur pains pita. Ça vous tente pas du tout de cuisiner? Commandez celle de Pizzédelic, une autre pizza à croûte mince, avec 2 choix de pâtes différentes, et toutes les variétés possibles. Ou, allez la manger sur place. Même sur Mt-Royal, à Mtl., un jour de semaine, avec les lumières tamisées et bougies, l’endroit est très agréable. D’ailleurs, il n’y en a pas qu’à Mtl.
Celle de Stromboli est pas mal non plus, et elle est aussi cuite sur place. D’ailleurs, ils la vendent congelée partout. Dans les restos italiens, souvent des endroits »familiaux » (c.à.d. où on accepte les bambins sans rechigner), il font cuire la pizza dans de grands fours. Et, il n’y a pas que la pizza. Il y a plein d’autres choses.
Avez-vous déjà fait venir de la bouffe indienne ou libanaise? Délicieux! Bien sûr, là-aussi vous pouvez manger sur place.
Dans le pire des cas, il reste St-Hubert, qui est bien moins pire que McDo (surtout si vous ôtez la peau du poulet), et la portion de poitrine est tellement généreuse qu’il vous en reste assez pour vous faire un sandwich au poulet le lendemain. Sur place, il y a plus de choix que dans les menus de commande, et c’est un autre endroit dit »familial ».
Mon mari et moi – comme la très grande majorité des parents – sommes bien capables de cuisiner un repas santé, avec tout ce qu’il faut dedans pour combler les besoins nutritionnels de chacun. Mais certains jours ça ne nous dit rien, justement, de cuisiner: c’est pour ça qu’on va au resto.
Depuis quelques années, nous n’allons que rarement au McDo, tout simplement parce que ce goût-là ne nous plaît plus. Nos grands enfants n’y retournent pas davantage. Bien sûr, les reportages et l’information nutritionnelle nous ont aidés à prendre cette décision.
Il y aura chez McDo des pommes et du yogourt. Tant mieux, c’est un début. Pour mon compte, les pommes et le yogourt et les promesses d’amélioration ne feront pas pencher la balance en faveur du McDo lorsque nous déciderons d’aller au restaurant; nous préférons généralement ceux qui offrent dès maintenant davantage de variété et une meilleure qualité. On n’attendra pas 2020!
N’empêche… je suis certaine qu’une fois de temps en temps on se payera avec le plus jeune de nos fils une malbouffe au McDo et ce, en toute tranquilité d’esprit.
]]>Adulte, j’ai fait le choix de ne plus y mettre les pieds (ça dois bien faire 10 ans que je n’en ai pas mangé) par antiaméricanisme au début (on est zélé/engagée en début de bac), par soucis nutritionnel puis par conviction qu’il est super important de reprendre contact avec notre bouffe. La bouffe classique au McDo n’a plus rien avoir avec les aliments dit de « matière première ». C’est pré mâché, transformé à l’extrême.
Mais c’est comme la cigarette, des fois quand j’ai pas le goût de me forcer, ça me traverse encore l’esprit d’y aller.
Moi je pense que l’idée derrière les pommes et le yogourt c’est de déculpabiliser les parents pour qu’ils s viennent plus souvent avec leurs enfants. Parce que c’est tentant (maintenant que je suis moi-même maman, je le comprend encore mieux): pas d’effort pour faire la bouffe, pas de vaisselle, de la bouffe ultra salé et sucré, molle donc facile à mâcher mais aussi croustillante parce que frite, des jeux pour avoir un moment de répits après le 20 min. de temps en famille à manger (sans qu’on ai besoin d’insister pour que bb mange). Bon ok c’est pas bon pour la santé… mais c’est tellement facile! Le problème c’est qu’une fois que les marmots ont goûté (et que les parents ont goûté à la facilité), ils ne veulent qu’y retourner. Le gras, le sucre c’est encore plus accrocheurs que la nicotine. Et là, avec des pommes et du yogourt, la seule raison de ne pas y aller prend le bord.
Le problème c’est que c’est loin d’être certain que fiston reste au pommes et au yogourt à la 5e visite après avoir vu les Mc croquettes. Et tranquillement, on se fait avoir et on ne commande plus de salade au Mc do parce que les frites se mangent toute seule tellement elles sont bonne. Normal, c’est de la purée frite dans l’huile.
C’est un cercle gras et vicieux, du marketing (entendre de la manipulation) déloyale.
C’est d’inculqué le un goût pour la bouffe dénaturée dès la petite enfance pour avoir en faire des consommateurs ultra rentable puisqu’ils y retourneront pendant 30 40 ans ensuite.
Mais ce qui me fâche le plus, c’est que la bataille contre les géants de l’industrie alimentaire est tellement inégale. D’un coté des parents stressés de réussir à élever convenablement leurs enfants entre 40 h de boulot par semaine et de l’autre, des multi-nationales qui dépensent des fortunes en pub pour nous faire acheter de la bouffe qui en bout de ligne est néfaste pour notre santé.
Et pendant ce temps nos petits agriculteurs locaux peinent à survivre en vendant leurs légumes et leur viande parce que la majorité de la population leur préfère des aliments pré cuisiné.
]]>Quand j’étais enfant, je suis allée une fois chez des amis dont les parents faisaient leur propre yogourt. Le goût était exquis. Même si le souvenir est un peu lointain, je dois dire que le goût du yogourt Grec nature à 0% s’en approche beaucoup. D’ailleurs, je pense que pour le yogourt grec, le nature 0% est le seul qui existe. Avant ça, il y avait (il y a toujours) le yogourt Astro nature à 0%. Ce qu’ils ont de spécial, c’est que contrairement à ces yogourts-soupes fadasses, ceux-ci sont très épais et très gouteux. Pour ce qui est de l’absence de M.G., et Cinzia pourrait me le confirmer ou me corriger, je suis presque sûre qu’elles ne sont pas remplacée par des substituts.
Pour revenir à McDo, mon commentaire s’adressait aux enfants (quoiqu’il concerne les adultes aussi).
Les adultes sont libres de faire ce qu’ils veulent, mais d’amener leurs enfants dans quelqu’endroit de fast food est quasi criminel. Pourquoi pas apprendre aux petits comment inhaler une cigarette ou leur offrir un rhum & coke avec un gros bol de chips avant le souper, tant qu’à y être?
Quant à moi, il m’arrive de me faire un cheeseburger…rarement . C’est pas pour tout le monde (restrictions alimentaires pour certaines personnes), et c’est un souper en soi.Ce serait encore plus santé si j’avais un bbq. Mais c’est bien meilleur que chez McDo. T’achètes un bon pain kaiser ds une boulangerie ou fruiterie. Tu l’ouvres et le fais griller. Tu ajoutes plusieurs tranches de tomates fraîches + laitue + champ et oignons tournés dans la poêle. Tu ajoutes une tranche de suisse allégé si possible (ou n’importe quel fromage). Et pour la viande, tu prends du boeuf ou veau haché maigre. Ça reste assez élevé en MG, mais c’est 100 fois moins pire que chez McDo. En plus, tu sais ce qu’il y a dans ton assiette. Il reste que je ne recommande pas de manger ça sur une base régulière.
J’admets avoir un faible pour les frites. Je connais des gens qui ont tout ce qu’il faut pour en faire des bonnes. Moi, avant, j’en faisais dans la poêle, avec des patates en forme de rondelles. Mais quand on aime les frites, on veut manger les »vraies ».
Celles de McDo sont plutôt bonnes (du moins au goût), mais bien que je passe devant un McDo presque tous les jours, ça fait des années que je n’en ai pas acheté. Question pratico-pratique: quand je bouffe des frites (2 à 3 fois par année), je les fait venir avec du poulet.
À part les frites, jamais je ne mangerais du McDo ou autre malbouffe.
Avez-vous entendu parler du film Super Size Me (en fr. Malbouffe à l’Américaine)? Dans le documentaire, le gars mangeait 3 fois par jour chez McDo pendant un mois. Il est devenu gros et a eu plusieurs problèmes de santé. C’est sûr que c’est pas la même chose que quelqu’un qui va chez McDo à l’occasion. Mais son but était de prouver les ennuis de santé (il était suivi par des médecins tout au long de son dangereux périple) et l’obésité fracassants chez les Américains, enfants et adultes, qui sont directement liés à la malbouffe.
Aller dans un lieu de malbouffe à l’occasion ne tuera pas personne, à moins d’avoir déjà de graves ennuis de santé. Mais personnellement, il faudrait me payer pour que j’y aille.
Autre chose, à New-York, on prend la nutrition très au sérieux. Au point que chaque resto doit afficher les valeurs nutritives de ses plats. Et ça vaut aussi pour les endroits de malbouffe (pas que j’apèllerais ça des restos). Je crois que je ferais une attaque juste en voyant les valeurs »nutritives » des cochonneries de chez McDo!
Dernière remarque (oui, mon commentaire est très long), je sais que les personnes obèses ne sont pas toutes des amateures de malbouffe, bien que plusieurs le sont (il y a aussi toutes les cochonnneries qu’on trouve dans une épicerie). Mais je connais quelques Américains obèses, amateurs de malbouffe, dont le premier arrêt au Québec a été quoi? McDo, bien sûr! Surtout qu’ils avaient tellement hâte de goûter à la poutine. Depuis, ils se plaignent de ne pas en avoir chez eux!