Les troubles vasomoteurs sont parmi les symptômes les plus fréquents pendant la transition ménopausique et peuvent inclure des bouffées de chaleur, des sueurs nocturnes, des palpitations et des étourdissements. Pendant la périménopause, les ovaires ralentissent progressivement leurs fonctions et la production des ovules. Il y a une diminution de sécrétion de l’oestrogène, ce qui peut entraîner l’apparition de symptômes. Les symptômes vasomoteurs sont généralement plus prononcés au cours des quatre à sept premières années, mais peuvent persister pendant plus d’une décennie.
Plusieurs facteurs peuvent aider à atténuer les symptômes vasomoteurs, incluant:
Les phytooestrogènes sont des composés que l’on retrouve dans les végétaux, les isoflavones étant les plus connus. Ils peuvent aider à réguler les taux d’oestrogènes et ainsi réduire les troubles vasomoteurs. Selon les études, une consommation de 20 à 80 mg d’isoflavones par jour peut aider à réduire la fréquence et la sévérité des bouffées de chaleur. Les isoflavones se retrouvent principalement dans les aliments à base de soya. En voici les principales sources:
Aliment | Portion standard | Isoflavones (mg) |
---|---|---|
Tofu extra ferme | 150 g | 70 |
Natto | 85 g (1/2 tasse) | 70 |
Fèves de soya bouillies | 125 ml (1/2 tasse) | 55 |
Tempeh cuit | 150 g | 50 |
Fèves de soya grillées | 30 g (1/4 tasse) | 40 |
Tofu mou | 85 g | 20 |
Édamames (sans la cosse) | 125 ml (1/2 tasse) | 16 |
Boisson de soya | 250 ml (1 tasse) | 6 |
La génistéine est le type d’isoflavone le plus important dans la fève de soya. En plus de favoriser une réduction des bouffées de chaleur, sa consommation pourrait aussi aider à améliorer les taux de cholestérol sanguin, diminuer la glycémie, favoriser la perte de poids et prévenir le risque de certains cancers.
Les femmes atteintes d’hypothyroidie et qui prennent du Syntroid (lévothyroxine) peuvent consommer du soya. Cependant, puisque le soya peut entraîner une diminution de l’absorption de la lévothyroxine, il est recommandé d’espacer de deux heures la prise du médicament et la consommation de soya. De plus, contrairement à certaines croyances, la consommation de soya est associée à une diminution de l’incidence du cancer du sein de même que du risque de récidive et de mortalité. Selon la Société Canadienne de Cancer, les survivantes d’un cancer du sein ou celles qui prennent du tamoxifène ou de l’anastrozole peuvent consommer sans risque jusqu’à trois portions d’aliments à base de soya par jour.
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